Restaurant Shô-Dan
À Propos de Restaurant Shô-Dan…
Il était une fois un couple d’amoureux qui allaient toujours au même restaurant pour manger ce qu’ils aimaient le plus au monde: des sushis. Leur passion était telle qu’ils voulurent avoir leur propre restaurant de sushis en s’entourant de la meilleure équipe, c’est-à-dire celle qui leur préparait et leur servait ces jolis morceaux de poisson tant aimés depuis tant d’années. Et c’est ainsi que Sho-dan vint au monde à l’été 1998, suivi, quatre ans plus tard, d’un deuxième rejeton.
Cette histoire vrai est celle de Madonna Bailey et d’Eric Payne, qui fréquentaient assidûment le restaurant Mikado de la rue Saint-Denis pour y savourer leur mets favori. Le couple s’y rendait de une à trois par semaine et, au fil du temps, tissa des liens avec quelques-uns des employés de l’endroit, tout en admirant leur talent et leur savoir-faire.
Un jour, Madonna prit l’initiative de proposer à Chinh, un des chefs sushi du Mikado qu’elle aimait bien, de se constituer une équipe dans le but d’ouvrir un nouveau restaurant. Elle qui pouvait dépenser de sept à huit mille dollars par année en sushis s’est dit: “Pourquoi ne pas m’associer à des gens qui connaissent la restauration et investir dans un restaurant qui servirait ce dont je raffole?” Enchanté par la proposition de Madonna, Chinh, alia Roméo (nom d’un sushi qu’il a créé), consulta quatre de ses collègues, une serveuse et trois chefs sushi. Tous furent emballés par le projet: ils étaient jeunes, ils avaient envie de relever ce défi stimulant et, surtout, de travailler à leur compte.
Madonna, qui oeuvrait dans le milieu financier au centre-ville de Montréal, se mit donc à la recherche de l’espace idéal pour réaliser son projet, devenu celui de six autres personnes. Le “groupe des Sept” voulait que son futur restaurant se trouve au coeur de l’action, dans un milieu très achalandé afin d’ouvrir midi et soir. “Pour qu’un poisson reste frais, il faut que ça roule. Pas de monde, pas de roulement.”, me précise Kim, directrice-adjointe chez Sho-Dan. C’est alors que Madonnna remarqua l’affiche À Louer sur un immeuble appartenant à la Standard Life, situé au 2020, rue Metcalfe. L’adressse s’avéra parfaite…enfin presque: il y a fallu un an et demi de gros travaux avant de pouvoir prendre la crémaillère!
Les nouveaux locataires ont fait appel à un ami architecte et à un ami designer pour tout reconstruire et tout redécorer le local de la rue Metcalfe, qui avait été habité auparavant par un resto-bar mexicain. Le changement a été radical, au point où, lorsque les anciens locataires entrés au Sho-Dan, ils n’ont pas reconnu leur resto-bar d’antan, et pensaient même s’être trompés d’adresse! L’environment aux tons coquille d’oeuf et café au lait a était plus noble et plus invitant que jamais. L’ajout de colonnes et d’une mezzanine conférait une plus grande intimité à ce lieu doté de plafonds très hauts et de fenêtres immenses. On apprécia également la beauté et le confort de l’ameublement fait de tables nappées et de fauteuils rembourrés. Sho-Dan était prêt à recevoir sa clientèle. suite…
Source: Restaurant Shô-Dan